Lumineux-Champollion
  Lumineux-Champollion

Le 12 mars 1831, Sa Majesté le Roi Louis-Philippe Roi des français signait une ordonnance royale,       officialisant ainsi la création d’une toute nouvelle chaire au Collège de France, une chaire d’archéologie et nommant par là-même son premier professeur : Jean-François Champollion.

- LE  COLLÈGE  DE  FRANCE -

Leçons des 9, 12, 13 décembre 1831

 

 

« En réalité, une personne submergée par une émotion est, par là même, incapable de l’exprimer. »

                                                                                                                    John Dewey            « L’émotion nous égare : c’est son principal mérite. »

                                                                                                          Oscar Wilde

 

 

Je veux dédier ce chapitre au personnel de nos bibliothèques françaises.

Bien plus que de simples fonctionnaires, ils sont les anges gardiens de nos mémoires.

Puisse ma gratitude leur rester éternelle…

                                                                                                                                                       P. Kararsi   

Ma plus grande émotion, dans cette incroyable       passion qui me lie au déchiffreur eut lieu sans aucun doute à la bibliothèque de l’Arsenal, à l’instant même où l’on m’apporta un classeur des archives           référencées « Saint-simoniennes » et où je découvris les notes qu’un certain Charles Lambert, dont le nom m’était jusqu’alors inconnu avait prises lors des       leçons dispensées par le professeur Champollion les 9 et 12 décembre 1831 au Collège de France.

Mon trouble fut tel qu’à peine leur lecture             commencée, je me surpris à lever la tête en direction du bureau devant moi, occupé par le président de     salle, comme pour… comment dire… « considérer » le professeur Champollion…

J’étais tout à la fois conscient de ce réflexe et en   même temps y étais complètement étranger.

Réitération d’un geste effectué par l’auditeur que j’étais le matin de ce 9 décembre 1831.

C’est du moins l’impression très nette que je ressentis à cet instant, et cela me perturba énormément…     Serais-je « reparti » le temps d’un soupir deux siècles plus tôt ?

Je réussis à reprendre tant bien que mal mes esprits, et repris ma lecture de ce témoignage aussi           inestimable qu’émouvant composé de trois feuillets   aujourd’hui jaunis.

Sa devise : « À chacun selon sa capacité, à chacun selon son œuvre. »

Les notes « émouvantes » au papier jauni  que Charles Lambert a prises au cours des leçons du professeur Champollion les 9 et 12 décembre 1831.  

Pièces reproduites avec autorisation de la Bibliothèque Nationale de France.

Dimanche 27 mars 1831.

 

C’est la rentrée et tous les professeurs plus trois nouveaux (dont Jean-François) sont présents ce jour au Collège de France.

On l’observe, lui, tout particulièrement… Et comme à son habitude il salue tout le monde, souriant, jovial, bienveillant.

Eux, déjà devinent qu’un soleil nouveau se lève au-dessus de l ‘illustre maison des connaissances.

L’astre « lumineux » se faufile au milieu de ces puits de sciences, il gravit les marches d’un escalier, longe un couloir, pénètre dans une grande salle, répond aux sollicitations de chacun, car chacun veut le voir, le contempler, presque le toucher, mi admiratif, mi dubitatif…

Les « anciens », de mémoire, ne se rappellent pas avoir vu pareille « curiosité » ici dans ces murs.

Il énonce son programme, on le regarde.

Qui est-il véritablement ? Sous son frac noir se dissimule plus qu’un homme… Cela se voit, cela se sent.

Son professorat ne serait-il point un alibi pour l’Égypte antique afin qu’elle même parle, s’exprime à travers cet homme ?

Car il y a si longtemps qu’elle attend, si longtemps.…

Professeur ? Ambassadeur ? Allez savoir…

Son érudition, sa culture semblent venir d’un autre temps, osons le mot, d’un autre monde.

 

Le programme du professeur Champollion est affiché.

 

-J’exposerai les principes des divers systèmes d’écriture propres à l’ancienne Égypte les mardis, jeudis et samedis, à huit heures du matin.

 

 

Jeudi 12 mai 1831.   Cours annulés, Monsieur Champollion indisposé.

 

Samedi 23 mai 1831.

 

(Le déchiffreur médite)…

-Quel drôle de vent dehors… je rêve ? Du sable sur les pavés ! Du sable doré… Et ce tourbillon… Mais que fait-il par ici ? Décidément, on voit de tout à « Babel »…

Ma grammaire n’avance pas comme je le voudrais… Il faut me rendre à Figeac cet été.

Il me faut du calme, du repos, il faut que j’avance car le temps presse…

 

Courrier à son ami Charles Lenormant :

 

-(…) Si je savais avoir encore quelques années devant moi, je ne songerais même pas à la publier maintenant (en parlant de sa grammaire égyptienne).

 

Jean-François mon héros se meurt… Il sait que son avenir ne se décline plus en années ni même en mois, non, mais en semaines, en jours, voire en heures.

Sa grande hantise sera de ne pouvoir terminer à temps la rédaction de sa grammaire égyptienne, son « testament pour la postérité » comme il aime à la surnommer.

 

Vendredi 9 décembre 1831.

(Quelque part à Paris, domicile de Charles Lambert…)

 

4 heures du matin… Il n’est que 4 heures… Je ne crois pas avoir fermé l’œil de la nuit…

Est-ce le fait d’assister aux cours de Monsieur Champollion tout à l’heure qui me perturbe ainsi ?

Car depuis que j’ai croisé cet homme lors d’une visite au Louvre, dans son domaine égyptien, je dois dire que quelque chose d’irrationnel s’est passé entre nous et qui hante depuis toutes mes nuits.

Entre le « vieil égyptien », son hiératique, son hiéroglyphique, et moi, le cartésien, ma logique, mes mathématiques, quel peut bien être le point commun ? Sa poignée de main ferme et sûre ainsi que son regard brûlant et pénétrant dérangent depuis ma rationalité.

Certes, il y a beaucoup de choses que je peux expliquer, beaucoup que je puis concevoir, ma logique reste implacable, mais là, j’essaie en vain de comprendre…

Nous étions donc ce jour, plusieurs polytechniciens à errer entre statues et papyrus, émerveillés devant tant de grandeur, tant de mystère, lorsque l’un de mes condisciples nous invita à le suivre. Nous partîmes en direction d’un Monsieur, passablement agité, maugréant contre l’institution, c’est bien simple, il semblait manquer de tout…

Notre ami fit les présentations, et lorsque nous entendîmes son nom, Jean-François Champollion, nous restâmes interdits.

Là, face à nous se tenait non plus un homme, mais une « Aura »… Le voici donc celui qui vient de réveiller un monde, un mystère… L’Égypte.

Chacune de nos paires d’yeux écarquillés savourait ce moment de quasi contemplation d’un demi-Dieu fait homme.

Nous nous sentîmes sur l’instant si petits, mais tellement petits…

Lorsque vînt mon tour de salutations, je tendis une main timide et molle. Il l’empoigna, la serra fort en me fixant de son regard étrange… Je sentis un courant d’énergie me traverser… Il lisait en moi !

-Monsieur ?

-Heu… Lambert Monsieur Champollion… Charles Lambert…

-Monsieur Charles Lambert, (après deux, trois secondes hypnotiques, il me dit) nous allons nous revoir bientôt… Alors, au plaisir…

Sur ce, prétextant un problème « administratif » urgent à régler, il tourna les talons et s’en alla en répétant :

-Il faut une bataille pour avoir un clou !

 

Nous allons nous revoir bientôt… Nous allons nous revoir bientôt ?  Hum…

 

-Quelle heure est-il maintenant ? Six heures. Il fait toujours nuit, il fait froid… J’ai une boule au ventre ce matin…

Une croix au crayon rouge sur mon calendrier barre le 9 décembre 1831. On fêtera Pierre Fourier… Fourier ? Tiens, quel hasard… le même patronyme que le Préfet de l’Isère dont on dit que c’est dans son bureau à Grenoble, en regardant quelques trésors rapportés d’Égypte que le tout jeune Champollion déclara :

-Un jour, je lirai ces hiéroglyphes…

 

Il y a de cela un quart de siècle…

 

 

-Et je m’apprête ce matin à assister à une leçon sur l’écriture hiéroglyphique donnée par ce même Champollion en personne…

 

 

-Vite, un bon feu dans le poêle et un café bien chaud…

-Un grand, un géant, un vieil égyptien, un génie… Hum… J’attends de voir, ou plutôt de  revoir.

Manteau, chapeau, gants, portefeuille, tout est prêt. Direction le Collège de France…

-Bigre, quel froid…Et toujours cette boule à l’estomac… serait-ce l’« aura » de ce Maitre qui déjà me surprend ?

Quel personnage tout de même… Les hiéroglyphes, il a réussi à lire les hiéroglyphes…

Moi je préfère plus modestement et de loin les mathématiques, elles me donnent moins de maux de tête… Rue Saint-Jacques, la Sorbonne, me voici arrivé. Tiens… Beaucoup de monde à cette heure… Apparemment, nous convergeons tous vers la même destination, l’entrée du Collège pour la leçon de Monsieur Champollion.  Décidément, le mystère attire…

Ma boule au ventre est devenue citrouille… J’aperçois Charles Lenormant, un vétéran de l’expédition Franco-Toscane partie en Égypte avec le Maitre. Ça promet, il a l’air dans un état voisin du mien…

Nous voici installés. Le Maitre arrive, le brouhaha cesse immédiatement.

Le voici donc ce vieil égyptien… Il n’a pas bon teint. Mais c’est vrai,  il se dégage de sa personne quelque chose que je ne discerne pas… On ne peut s’empêcher de le regarder, il attire à lui plus que nos attentions, nos âmes…

Il nous regarde de ses yeux particuliers, nous salue poliment, presque timidement…

Dans un silence parfaitement lisse, il commence son cours par l’explication des caractères hiéroglyphiques qui sont au nombre de plus de 800.

« -Il y a deux sortes d’écriture hiéroglyphiques, démotique, hiératique. »

Sa voix est chantante, un peu gutturale, elle nous transporte. J’ai du mal à écrire, à le quitter des yeux. La réalité de l’Égypte par ses mots est plus belle encore que les mots de l’Égypte en contes… À cet instant, je dis adieu à toute ma logique…

Par moment il me regarde, il me fixe… Son strabisme, sa coquetterie donne à croire qu’il est un peu « ailleurs » ou bien « d’ailleurs »… Allez savoir ?

En tous cas, l’auditoire retient son souffle, sa leçon nous envoute, nous sommes happés, il expose, non, mieux, il instruit… Ses propos sont clairs, nets, précis…  Le Dieu Thot vivrait-il en lui ?

Ah… Si je pouvais parler ainsi des mathématiques, moi aussi je serais le Roi de ce monde !

Il semble toutefois  grimacer par moment, comme si une douleur lui envoyait quelques mauvais signaux… j’espère bien me tromper, ou alors  qu’il n’y ait rien de grave...

 

La fin de cours fut assez bruyante… À peine eut-il posé son point final qu’un tonnerre d’applaudissements fit trembler les murs de cette honorable et vénérable maison…

De mémoire d’anciens, cela ne s’était jamais entendu ici et j’ajoutai que j’en eus bien des frissons.

Après avoir assisté à pareille démonstration, une pensée me vînt alors, qui me fit mesurer dans la rage de certains envers cet homme extra-ordinaire l’écart, que dis-je, l’abîme qui les sépare à tout jamais de ce Maitre.

Le ridicule de s’attaquer à pareil savant est faire montre de bien peu d’honnêteté, et cela frise tout bonnement  l’inconscience !

Vouloir attenter à pareil « spécimen  » humain c’est attenter à la mémoire propre de notre monde, à sa capacité de réflexion, de création, de pénétration, c’est laisser pourrir le plus beau fruit du plus bel arbre de la Connaissance, c’est piétiner l’esprit des Lumières, rejeter vers les ténèbres celui qui veut assumer son indépendance morale, intellectuelle, qui donne libre cours à son entendement, à tout son talent.

Savoir s’incliner lorsque l’on est confronté à nettement plus fort, plus doué, plus génial que soi ne me poserait aucune espèce de « problème »,  bien au contraire… L’union ne fait-elle point la force ?

Lui, Jean-François Champollion est l’ « élu »… Après avoir assisté à une telle leçon, qui peut encore en douter ?

 

 

Lundi 12 décembre 1831

 

 

La leçon de ce jour porte sur l’écriture hiératique, abréviation de l’écriture hiéroglyphique…

Comme pour la leçon précédente, les murs ont vibré au point final.

Je parle avec mes voisins tout en rangeant mes affaires… Je me dirige vers la sortie, le professeur croule sous les compliments admiratifs… Je me fraie un passage, ouf me voic…

-Monsieur Charles Lambert, de polytechnique et des mines, je crois maintenant…

Je me retourne…

-Heu… Monsieur Champollion… Cette fois-ci je ne vous dirai pas que je vous m’avez « emmené » en Égypte, non, puisque depuis vendredi dernier, je ne suis toujours pas rentré !

À mon bon mot il sourit volontiers, me serre la main aussi fort que la dernière fois en me fixant pareillement puis me dit :

-Monsieur Lambert, poursuivez vos études égyptiennes, vous aussi irez là-bas pour y faire de belles choses…

 

Ce qui advînt.

 

-Charles Lambert –

 

Né le 2 mai 1804 à Valenciennes de Jean Lambert, marchand de toilettes, et d’Agnès Braconnier.

Entré en 1822 à l’École polytechnique, classé 5ème sur 90 et en 1824 à l’École des mines, nommé ingénieur en 1829.

Cette même année 1829, il adhère au saint-simonisme où deux des chefs sont d’anciens élèves des mines. Parallèlement il collabore au journal « Globe ».

En 1832 il part pour le Caire avec Prosper Enfantin, Père Suprême des saint-simoniens.

Il y donne des cours de mathématiques, et grâce aux travaux qu’il effectue sur le Nil, le pacha Méhemet Ali le remarque et le charge d’importantes missions dans la vallée du Nil et en Nubie. Il créera en1834 l’École polytechnique de Boulaq qu’il dirigera de 1838 à 1851.Le pacha le récompensera en 1847 par le titre de Bey et sera en même temps promu ingénieur en chef des mines par le gouvernement français.

Étant fonctionnaire français et à la fois Bey en Égypte, cela lui vaudra la déchéance de sa nationalité française qu’il recouvrera à son retour en métropole en 1851.

Dès lors il se consacrera aux recherches scientifiques ainsi qu’aux études philosophiques. Il rédigera plusieurs mémoires dont un particulier sur la «  Trinité », puis sur la géométrie, et sur l’astronomie. Il écrira également quelques articles sur les mathématiques.

Il décèdera le 13 février 1864.

 

 

Mardi 13 décembre 1831.

 

-Fais attention petit amour, tiens toi bien à la rampe et ne glisse pas…

-Oui mon papa chéri… Vous avez chaud ! Votre front est tout mouillé !

-Ce n’est rien ma belle, c’est parce que je m’active… Allez, zou, je vais être en retard…

À l’extérieur, le cocher piétine sur place… Il tente un peu de se réchauffer en se frottant fort les bras et s’amuse à faire des ronds de vapeur avec sa bouche.

Il reconnaît la cavalcade dans l’escalier…

-C’est encore ce « petit chameau » de Mademoiselle Zoraïde Champollion qui comme à son habitude et au désespoir de ses parents court dans les escaliers… Il ouvre la porte, elle lui grimpe sur les pieds, dépose une bise sur sa joue en le saluant comme à son habitude en roulant les « R », bonjourrr M’sieur Ferrrrnand… comme lui,  et grimpe dans le fiacre…

-Bonjour Fernand…

-Bonjour Monsieur Champollion…

Fernand,  par une attention bienveillante entoure de son bras fort le professeur qui ne semble pas au mieux… Il en a l’habitude maintenant mais là, ce matin, cela paraît un peu plus grave… Il titube plus qu’autre chose…

La petite sort de sa robe un mouchoir et éponge le front paternel tout trempé de sueur… Elle s’accroche au cou de son papa chéri, l’embrasse très fort puis descend du fiacre… Fernand referme le portillon, grimpe sur son banc et fait claquer l’air au-dessus de la croupe de son cheval qui démarre  doucement…

La belle enfant reste là, devant la porte, et malgré son jeune âge comprend que quelque chose ne va pas. Elle a vu son papa fermer les yeux, s’abandonner sur la banquette du cab comme jamais il ne l’avait fait encore…

Rosine, la maman arrive alors inquiète de n’avoir pas vu remonter sa petite fille… Elle la surprend, figée dans le froid, les yeux noyés de larmes… Que se passe t-il ma petite puce ?

Papa va mourir… Elle se jette alors dans les bras de sa maman en répétant : mon papa va mourir…

 

Le cours de ce jour ne se fit point. Le professeur Champollion, surpris par un malaise

d’une violence rare, dut être raccompagné à son domicile…

 

 

Ce 13 décembre 1831, la mort vînt s’annoncer… La vie du génie ne se déclinera plus en semaines, plus en jours.  À partir de maintenant ce sera en heures, en minutes…

 

LES  COURS DES 9 ET 12 DÉCEMBRE 1831

L’égyptologie en France en quelques dates… 

 

 

14 septembre 1822 

 

Jean-François Champollion « tient son affaire ».

L’étincelle viendra d’Abousir (Abou-Simbel), rapportée par Nicolas Huyot et ses dessins.

 

27 septembre 1822 

 

Lecture à l’institut de la « Lettre à Monsieur Dacier » qui donne naissance à l’égyptologie.

 

Automne 1825 

 

Le Roi Léopold II crée à Pise la première chaire d’égyptologie confiée à Ippolito Rossellini.

 

15 décembre 1827 

 

Le Roi Charles X inaugure « son musée égyptien » en compagnie de son concrvateur Jean-François Champollion.

 

12 mars 1831

 

Création par le Roi Louis-Philippe de la chaire d’archéologie au Collège de France confiée à Jean-François Champollion.

 

Chaire « archéologie »

 

1831-1832      Jean-François Champollion

1837-1848      J.A. Letronne

1849-1859      C. Lenormant

 

Chaire de « philologie et d’archéologie égyptienne »  (Décret du 8/2/1860)

 

1860-1872     E. de Rougé

1874-1916     G. Maspero

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MISSION CHAMPOLLION

 



Par Patrick Kararsi

  

   

Statue de Bartholdi – Collège de France .   « Je veux consacrer ma vie à l’antique Egypte. » JF Champollion. Statue de Bartholdi – Collège de France . « Je veux consacrer ma vie à l’antique Egypte. » JF Champollion .
JFC par Mauzaisse 1830 (Copie, don de Mr Hervé Champollion) JFC par Mauzaisse 1830 (Copie, don de Mr Hervé Champollion)
JFC par Rougé JFC par Rougé
JFC par Étex JFC par Étex
JFC à l'IFAO au Caire JFC à l'IFAO au Caire
JFC JFC
JFC par Mme de Rumilly 1823 JFC par Mme de Rumilly 1823
JFC par Angelelli 1836 JFC par Angelelli 1836
Hermine Hartleben 1ère biographe de JFC 1906 (Don de Mr Martin Hartleben) Hermine Hartleben 1ère biographe de JFC 1906 (Don de Mr Martin Hartleben)
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